LES TERRES DE FEU
Derrière volcans et déserts, les terres de Feu, la beauté singulière
Recelant de paysages brut à la nature sauvage, ces territoires splendides montrent l’éclosion d'un écosystème unique dans un milieu difficile.
S'endurcir face à la rudesse du climat...
Beaucoup se méprennent sur la véritable atmosphère autour des terres de feu. Chaque territoire en Elementarï a des aspects prononcés qui ont déterminé avec une certaine logique la répartition des Genasi en fonction de leur élément.
Mais ce n'est pas parce que cet élément rime avec chaleur, sécheresse ou encore flammes que ces territoires ne sont que désolation et chaos noirci par le feu.
Les Terres de Feu reflètent tout autant la beauté de la planète. Bien que les déserts ou la chaleur prononcée de certaines régions rendent la vie plus difficile pour les Genasi et les êtres vivants en général ; la faune, la flore et les minéraux ont développé des aspects qui leur sont propres, rivalisant d'ingéniosité pour s'adapter à leur milieu.
Les Genasi de Feu considèrent leur territoire comme un défi qu'ils ont relevé en s'y installant, bien que la plupart vivent dans des lieux où tout a été pensé pour permettre d'y vivre sans difficultés ou dans des régions plus tempérées et moins marquées par l'aridité. Plutôt extravertis au caractère bien trempé, ils n'en restent pas moins très proche des autres peuples Genasi, acceptant sans connivence tous ceux qui le souhaitent, appréciant les liens forts qui unissent chaque peuple Khalykall*.
Les Terres de Feu sont reconnues partout en Elementarï comme une région qui forge les Genasi d'un caractère d'acier permettant de relever toutes les difficultés de la vie, d'acquérir le courage des plus grands héros. C'est sans aucun doute parce que de nombreux pèlerinages difficiles vers des lieux mystiques situés au cœur des plus grands déserts sont considérés comme des étapes obligatoires par tous les Genasi souhaitant se découvrir et repousser leurs limites.
*traduction du Köhvalhën : autre nom pour Genasi
-L'ANTRE DE ROHFATHÍRŔ-
Une ancienne légende devenue réalité, où se cache la vérité

Au cœur d'une région sèche recouverte d'un sable à la teinte blanchie, un lieu bien mystérieux fut longtemps caché de tous avant qu'un groupe d'explorateurs ne parvienne à finalement le localiser et à mener une expédition pour partir à sa découverte : l'Antre de RohFathírŕ.
Kamøll fut le premier Genasi à découvrir cet endroit chargé de Courants Élémentaires, ces formes mystérieuses d'effluves magiques parcourant tout Elementarï et chargeant les lieux lorsqu'ils y sont plus forts ou lorsque plusieurs courants se rencontrent. Après sa découverte, une légende vit le jour :
"Là blanc recouvre la terre, dans cet endroit baigné de lumière,
Là où tout n'est que sec et poussière,
Celui qui m'y rejoindra rencontrera, à tous notre Haut-Père."
Cette mystérieuse légende parcourut les âges sans que personne ne puisse jamais la déchiffrer. Il faudra attendre la Renaissance, cette longue période de reconstruction d'Elementarï après Iyam Domökk*, pour qu'un groupe d'explorateurs n'en perce le secret et en découvre ce lieu si convoité. C'est en suivant un Courant Élémentaire qui les mena dans un petit désert perdu dans les terres de feu que l'expédition se perdit, car le Courant disparut au milieu de nul part. Alors ils comprirent que ce dernier s'était enfoncé dans le sable, loin sous la surface du sol. Ils creusèrent alors, nuit et jour, épuisant progressivement toutes leurs réserves d'eau et de nourriture avant que le sol ne se dérobe sous leurs pieds.
C'est alors qu'ils découvrirent cette construction ensevelie, comme une large tour ovale profondément enfoncée dans le sable. Un arbre, pas très haut et d'un vert clair, baignant dans la lumière de rayons clairs surnaturels, trônant comme une illusion.
Le Haut-Père de Tous, RohFathrírŕ, se montre à de rares occasions en ce lieu. On raconte qu'il peut lire l'avenir et le destin de tout Genasi prêt à payer un lourd tribut pour connaître toutes les vérités. L'histoire autour de cet Être est assez floue, et il faudrait lire et étudier les manuscrits rédigés par la poignée de Genasi qui ont pu raconter leur rencontre avec RohFathrírŕ pour percer tous les mystères qui l'entourent.
Ce qui est certain, c'est qu'un seul Genasi revint pour raconter cette histoire, permettant aujourd'hui de connaître la vérité et la localisation de l'Antre.
La légende raconte que Kamøll, qui fut le premier à découvrir ce lieu, donna sa vie pour connaître l'avenir. Il vit la victoire du Bien sur le Mal pour sceller la fin d'Iyam Domökk et que, après sa mort, arrivé au Jardin des Âmes**, il révéla le moyen de détruire Kün* au Gardien des Âmes***, qui en fit part à son tour aux Divinités Vivantes. Cette vérité, connue bien des Cycles Élémentaires avant le début d'Iyam Domökk sans en comprendre de suite son utilité, est considérée comme la clé essentielle qui permit à Elementarï de ne pas tomber sous le joug de Kün.
*Voir : les Héros d'Iyam Domökk
**Lieu où les âmes se retrouvent après la mort
***Gardien du Jardin des Âmes
-LE DÉSERT INFINI-
Un océan orangé à perte de vue, attisant légendes et histoires
« Un long périple s'ensuivit, dans la chaleur émanant du sol de cette immense étendue de sable. Les légendes racontent qu'un très puissant Dragon Brun, Néfermandias, une entité déchue qui viendrait d'un autre monde, se serait écrasée jadis quelque part dans la région. Il s'enfonça si puissamment dans le sol lors de l'impact qu'il ne parvint jamais à en sortir. Ses pouvoirs rendirent les terres désertiques et les tapissèrent de sable fin légèrement orangé. Son emprise sur le territoire est peu connue et pour beaucoup le Désert Infini sont des centaines de kilomètres de terres sans vies. Mais c'est loin d'être le cas, de nombreuses créatures y vivent, les paysages peuvent fortement changer suivant les régions. Les Genasi de Feu font régulièrement le périple pour rejoindre les Kjääm, ces cascades de sable qui seraient des manifestations d'Eldÿ, l'entité suprême du Feu. »
Extrait de « Les Héros D'Iyam Domökk »*
Si le Désert Infini est connu sur Elementarï pour son aridité extrême, sa chaleur intense perpétuelle et ses créatures dont la capacité à survivre dans ces conditions questionne les érudits, les Genasi de Feu quant à eux, le considère comme un défi à relever, celui d'atteindre les Kjääm, ces cascades de sables orangés à la teinte typique de cette région. Se rendre au Kjääm est une épreuve, car les Genasi, bien qu'appréciant davantage la chaleur que les autres peuples Khalykhall**, n'en restent pas moins vulnérables à la chaleur extrême.
*Voir : les Héros d'Iyam Domökk
**traduction du Köhvalhën : autre nom pour Genasi

Cet endroit semble infini... Cette étendue de sable ressemble à un océan doré qui se termine en se jetant dans le vide...il n'y a aucune issue pour nous. D'une minute à l'autre, je vais m'écrouler mais je me dois de continuer. Pour mon honneur et celui de mes amis qui endurent la même chose que moi. Cela doit faire des heures que l'on marche sur ce sable maudit... l'impression que cela fait des jours...
Durid de Shannatar - Notes d'un aventurier en Elementarï - Elementarï III
CREDIT
